EJAYREMY
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Aller en bas
City
City
Level 4
Level 4
Masculin Ville : Meaux
Messages : 1197
Inscrit(e) le : 05/08/2011

[X360] Gears of War 3 Empty [X360] Gears of War 3

Dim 4 Déc 2011 - 16:13
Test de Gears of War 3 (Xbox 360).
Deux ans après le second épisode, Fénix et ses camarades font leur ultime retour. On les retrouve peu après la destruction forcée de Jacinto, dernier rempart humain face à l’invasion Locuste et Lambent. Les survivants, contraints de prendre la mer, n’en ont pourtant pas fini avec la menace. Il n’est plus utile de présenter la licence Gears of War aux possesseurs de Xbox 360. C’est pourquoi nous entrerons sans plus tarder dans le vif du sujet. Ce troisième opus, conclusion apparente de la série, reprend les mécanismes qui ont fait le succès de celle-ci. A commencer par ce monde apocalyptique, brisé, assiégé ; le joueur traversera donc à nouveaux des environnements variés, massacrés par les conflits, époustouflants de beauté graphique. En effet, on se prend souvent à admirer, entre deux gunfights, les textures des bâtiments, le ciel, les détails divers, les visages des personnages lors des cinématiques… Sur ce point, Gears 3 est une vraie réussite, et un ravissement pour la rétine.
Côté gameplay, pas de surprise : le système de couverture et de tir, simple mais qui a engendré tant d’imitations plus ou moins heureuses, fonctionne toujours à merveille, et ce Gears est une fois encore un modèle de maniabilité immédiatement accessible et immensément jouissive. Le jeu vous met aux prises avec des scènes de combat titanesques où les ennemis sont légion et où les balles fusent de toutes parts ; il s’agit alors de trouver rapidement le bon endroit pour pouvoir se planquer et réussir à abattre le plus grand nombre d’ennemis sans prendre trop de bastos. Auquel cas mieux vaut rester dissimulé un instant afin de reprendre son souffle (et son énergie). Heureusement, face aux vagues incessantes de monstres de toutes tailles, le joueur peut compter sur la camaraderie qui unit les Gears depuis le début ; vous serez ainsi la plupart du temps accompagné de 3 ou 4 camarades qui appuieront votre force de frappe et voleront à votre secours lorsque vous serez à terre. Tout ceci procure au joueur un gameplay brutal, vif, sans temps morts, avec un accès aux armes intuitif et le fameux rechargement rapide, et c’est là ce qui caractérise la puissance des Gears of War.
C’est d’ailleurs bien sur les qualités récurrentes de la série que mise ce troisième épisode ; et non sur une surabondance de nouveautés. Au rayon bestiaire, on retrouve la plupart des ennemis déjà croisés auparavant : Locustes variés (larves de base, Boomers armés jusqu’aux dents, Reapers, Brumaks géants…) et leur équivalent explosif Lambent. Certains petits nouveaux rejoindront les rangs mais ils sont peu nombreux et il est préférable de vous laisser le plaisir de les découvrir par vous-même. Pour leur apprendre le respect, vous pourrez toujours compter sur l’arsenal habituel (fusil de sniper, fusil à pompe, pistolets divers…), auquel s’ajouteront quelques objets originaux, tel que le rétro-Lanzor, mitrailleuse semblable à l’arme de base des Gears mais équipée d’une baïonnette au lieu de la tronçonneuse bien connue. Vous pourrez également ramasser ce qui traîne après la bataille, comme les mitrailleuses lourdes et les énormes fusils longue-portée, ou encore un gigantesque couteau à trancher utilisable au corps à corps. Néanmoins, même si certaines armes sont amusantes épisodiquement, on se retrouve la plupart du temps à utiliser le Lanzor tant son efficacité dépasse celle des autres jouets. Enfin, petit plus dans cet opus, vous aurez parfois l’occasion de piloter divers méchas, originalité agréable et bienvenue.
Concernant le contenu, le point fort de ce troisième épisode est bien entendu la possibilité de parcourir le mode histoire en co-op jusqu’à 4 joueurs, un vrai plaisir. Vous avez également droit à tout un tas de modes multijoueurs (Horde et Bestial, Roi de la colline, Capture the flag…) qui proposent des maps parfois surprenantes et des petites innovations bienvenues (le mode Bestial vous permet d’incarner des Locustes de plus en plus puissants). Tous ces modes, ajoutés à la campagne solo déjà conséquente pour un jeu de ce type (comptez entre 10 et 13 heures) et la campagne arcade qui ajoute un côté « scoring » au jeu, aboutissent à une durée de vie et une replay-value fort appréciables. Un peu plus long que ses prédécesseurs, il est aussi plus facile, et si vous ne débutez pas directement le jeu en vétéran, vous risquez de voir vos coéquipiers bots anéantir tous les ennemis avant même d’avoir repéré d’où venaient les tirs.
Note finale 8/10. Une fois encore, la recette fait mouche ; Gears of War conquit le joueur par sa jouabilité simple et bourrine, et c’est avec ravissement qu’on se plonge à nouveau dans le conflit. Beau, brutal, jouissif, Gears of War 3 ne fait pas étalage d’originalités tous azimuts mais consolide la réputation de la série en proposant un jeu certes moins surprenant que le précédent mais tout aussi addictif, notamment grâce à ses modes multijoueurs. Une belle conclusion.
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum